La dernière allumette • Marie Vareille

Pépite, rien à dire (enfin si, lisez ma chronique). 

╰☆ Résumé ☆╮

Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne. Sa vie d’avant ? Elle l’a en grande partie oubliée. Elle est même incapable de se rappeler l’événement qui a fait basculer sa destinée et l’a poussée à se retirer du monde.

De loin, elle observe la vie parisienne de Gabriel, son grand frère, dont la brillante carrière d’artiste et l’imaginaire rempli de poésie sont encensés par la critique. Mais le jour où il rencontre la lumineuse Zoé et tombe sous son charme,

Abigaëlle ne peut s’empêcher de trembler, car elle seule connaît vraiment son frère…

Un trésor de sensibilité et d’émotions brillamment construit. Marie Vareille démontre une nouvelle fois son talent unique pour nous tenir en haleine de la première à la dernière page.

 

✿ Mon avis ✿

Ce roman de Marie Vareille, je l’attendais depuis longtemps. Précisément depuis que j’ai dû refermer Désenchantées que j’avais lu dès sa sortie il y a deux ans. Et comme beaucoup de fans de l’autrice, je n’ai pas pu m’empêcher de le dévorer dès que la jolie box Charleston est arrivée à mon domicile.

Une histoire qui m’a embarqué auprès de personnages que j’ai senti plus vrai que nature durant quelques heures de tension extrême. Car oui, je l’ai quasi lu d’une traite en une soirée… Il faut dire que Marie sait rendre ses lecteurs accros dès les premières pages.

Tout est maitrisé. De la plume rythmée, active, descriptive juste comme il faut à son récit mystérieux et son découpage qui alterne les perspectives, les protagonistes et les époques. Tout nous donne envie de poursuivre la lecture pour démêler les fils de ces destins croisés.

Quant aux sujets abordés dans ce récit, difficiles mais nécessaires, ils nous plongent dans une apnée qui nous empêche de souffler tout au long du récit. Car on parle de violence conjugale. Et Marie le fait avec un tel doigté, une justesse et une authenticité… Clairement le produit d’un travail documenté de longue haleine qui permet de mettre en lumière cet aspect ô combien présent mais trop souvent tu dans notre société.

C’est simple, il suffit de prendre mon exemplaire en main pour voir que j’ai été captivée par ce récit et qu’il m’a profondément touché : il est rempli de post-its. Les mots de Marie m’ont ensorcelé et il fallait que je les garde sous la main pour les relire encore.

Un roman incroyable, bouleversant et très bien écrit. Marie est comme le bon vin, son talent s’affine et se bonifie au fil des années. Je suis tellement impatiente de lire son prochain livre (bon, on va quand même lui accorder un peu de repos pour célébrer la sortie de celui-ci) !

Je préfère ne pas trop parler du contenu. Tout d’abord car le résumé et les plateformes livresques vous révéleront probablement tout ce que vous avez envie de savoir ; mais surtout car je pense qu’il est préférable d’ouvrir ce livre sans avoir trop d’informations à son sujet. C’est une habitude que j’ai de ne pas lire les résumés. Et pour ce titre-ci, je vous recommande de plonger les yeux fermés. Vous n’en apprécierez que davantage votre moment de lecture.

En bref, une lecture parfaite bien que difficile au niveau des thèmes abordés. A lire et à partager de toute urgence. C’est une pépite, ma meilleure lecture du mois de mars… et mon roman contemporain favori de 2024 jusqu’à présent !

Dans le même genre, je vous recommande aussi Celle que je suis de Claire Norton qui m’avait bouleversé. 

Partenariat non rémunéré – Service de presse envoyé par la maison d’édition Charleston. 

 CHRONIQUE 905 – Mars 2024

• Parution : 2024
• Editeur : Charleston
• Nombre de pages : 336 pages
• Genre : Contemporain